les 4 pichons voyageurs: La Croatie

Nous avions hâte d’arriver en Croatie. Mais grâce aux bretons rencontrés au Monténégro, nous avons eu l’info qu’en Croatie, il est interdit de faire du camping sauvage, sinon, risque d’amende, procès, frais de procès et de traduction à payer… Nous nous sommes posé la question, est-ce une légende urbaine pour inciter les camping-cars à aller dans les campings ??? Bon, nous n’avions pas le budget pour tenter le coup du procès, malgré que ça nous aurait peut-être couté moins cher… Donc objectif tous les jours, trouver un camping… ça c’est facile, mais trouvé le camping pas cher, ça, on n’a pas réussi !!!

Dubrovnik

Premier camping, nous choisissons notre emplacement, à côté du barbecue, et des tables, impec ! Les filles ont pu faire du vélo à fond les ballons comme dit Daphné. Maëlie, heureuse de faire des tours, des tours et des tours…

Petit rappel pour certain, et information pour d’autres : Ronan a fait son service militaire en Croatie en 1995 juste à la fin de la guerre. C’est donc avec impatience que nous allons en Bus jusque la ville fortifiée de Dubrovnik.

1995 / 2015

Petite comparaison 20 ans après presque jour pour jour… C’est bizarre, il y a avait beaucoup moins de monde et de commerces à l’époque dans la grande rue ! Il y a 20 ans, Dubrovnik était en pleine reconstruction et les toits de la grande rue venaient d’être changés. Actuellement le seul endroit resté en ruine faisait auparavant partie malheureusement du paysage quotidien !

L’entrée de la ville close bondée de monde, avec en prime une course d’enfants bloquant l’accès à la grande rue… Tous les toits ont été rénovés depuis 20 ans, mais des restes d’impacts ont été gardés un peu partout comme sur la façade de l’église ci-dessus.

Beaucoup plus agréable mais aussi beaucoup plus fatiguant en s’éloignant dans les petites ruelles.. Que de marches à Dubrovnik !

Attention, moment émotion pour Ronan. Il a redécouvert l’endroit où il allait plongé quand il était jeune. Dans une petite ouverture au milieu des remparts, Ronan est éberlué, « quoi, on a mis un bar sur mon ponton de plongée. »

Ronan explique à ses filles comment c’était l’armée… « Alors on plongeait de là, et on remontait là… c’était pas facile l’après-guerre… mais qu’est c’qu’on a bien rigolé !!!)